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Ce job n’est pas trop mal, mais le bémol c’est qu’il y a souvent des déplacements.

Quitter ton travail et changer de job c’est acté. Du moins en apparence. Depuis combien de temps zieutes-tu les offres d’emploi ? Quelques semaines ? Plusieurs mois ? Et à combien d’annonces as-tu répondu ?

« Il y a encore ce petit détail dans cette offre d’emploi qui me dérange » est une fausse excuse pour ne pas se prendre en main. Soyons clairs : si tu attends de trouver l’offre qui cochera tous tes critères, tu risques d’attendre longtemps. Je ne suis pas pessimiste, mais simplement réaliste.

En somme, c’est comme les relations amoureuses. Certaines personnes trouvent toujours le petit défaut chez l’autre qu’elles prennent  plaisir à faire grossir jusqu’au moment où la taille du défaut est suffisante pour mettre un terme à la naissante relation. Le conjoint parfait sous tout rapport n’est qu’une utopie.

Malgré ce que les médias ou les gens vous font penser, le job parfait n’existe pas. Pour autant, ceux qui vous confient être les plus heureux dans leurs vies professionnelles ne sont pas tous dans le déni et malhonnêtes.

Épanouissement et job parfait sont dissociables. En d’autres termes, il est possible d’avoir une vie professionnelle heureuse et réussie sans pour autant avoir un job parfait sous tout rapport.

Tout est une question d’ingrédients. En effet, il existe autant de recettes « vie professionnelle heureuse » que d’individus. Pour créer ta recette sur-mesure, voici les critères sur lesquels tu dois trancher.

Critère 1 : Les émotions

Les ressentis sont à la base de nos actions et de nos décisions. Les émotions jouent un rôle de régulateur comme le font nos ressentis physiologiques. Quand tu as la gorge sèche, c’est qu’il faut boire. Quand tes paupières s’alourdissent, c’est qu’il est temps d’aller dormir.

Lorsqu’au travail tu es en colère parce que ton boss vient te donner un dossier supplémentaire à gérer alors que tu croules déjà sous le travail, tu penses qu’il se moque de savoir que tu es un être humain qui a aussi besoin de repos et de voir ses proches.

Dans ce cas, deux réactions possibles : soit tu fais le « dos rond » et tu étouffes tes besoins, soit tu prends ton courage à deux mains et tu poses tes limites auprès de ton supérieur.

Je crois pouvoir dire sans me tromper que personne n’a envie que son quotidien ressemble à un cocktail d’émotions négatives !

Mais sais-tu quels ressentis positifs souhaites-tu avoir ? Est-ce que tu aimerais ressentir de l’excitation, du challenge et avoir une bonne pression ? Ou au contraire préfères-tu le calme ?

Est-ce important pour toi de ressentir de la reconnaissance, de l’inspiration, de la bienveillance ? As-tu envie de ressentir de la gratitude, de l’optimiste, de la passion, de la liberté ?

Être au clair avec les émotions et sentiments que tu souhaites avoir dans ta vie professionnelle va te donner une première piste. En identifiant les émotions que tu veux ressentir, tu n’as plus qu’à te demander ce qui génère ce genre d’émotions.

 

Critère 2 : Les personnes que j’envie

Si tu as l’impression d’être dans une impasse et de ne pas savoir par où commencer pour trouver le job qui te correspond, repars des personnes que tu envies et qui t’inspires.

Quels métiers font-ils ? Comment travaillent-ils ? Quelle image rendent-ils ? De quelle manière est-ce qu’ils parlent de leurs jobs ?

À titre d’exemple, j’ai toujours ressenti de l’envie envers des entrepreneurs et freelances qui réussissent à allier liberté et sécurité financière. La liberté de pouvoir proposer les prestations de leurs choix, la liberté de pouvoir dire non et de faire pivoter leur activité ou encore la liberté de travailler d’où ils veulent et quand ils veulent.

 

Critère 3 : Les limites (ce qui est indispensable)

Rester focus sur soi-même c’est nécessaire, mais pas suffisant. En effet, tu n’es pas seulement « salarié ». Tu es aussi une compagne, une épouse, une mère, une fille, une amie, une bénévole, une sportive.

La difficulté est alors de combiner tes aspirations et tes besoins dans ces différents écosystèmes. Pour imager, c’est comme jouer à Tetris : imbriquer les pièces de puzzle les unes aux autres. Malheureusement, ça ne fonctionne pas toujours et toutes les pièces ne peuvent pas s’emboîter.

Voilà pourquoi tu dois fixer des limites, tes limites, c’est-à-dire les points qui sont non négociables compte tenu de ta situation familiale, personnelle.

Prenons deux exemples pour illustrer.

Si tu as un projet d’achat immobilier qui fait partie de tes priorités, alors l’une des limites pourrait être d’exclure tous les contrats temporaires (CDD, intérim) et concentrer tes recherches sur les CDI.

Aussi, si tu es séparée du père de tes enfants et que vous alternez la garde de vos bambins, la situation géographique sera un point non négociable.

Enfin, si travailler dans un open-space te file de l’eczéma et impacte ta concentration, il serait judicieux de sélectionner les jobs et les entreprises qui favorisent le télétravail ou qui proposent d’avoir ton propre bureau.

 

Critère 4 : Trouver ta motivation profonde

Les expériences personnelles et professionnelles nous permettent de trouver ce qui nous motive profondément. Même si deux expériences n’ont aucun lien entre elles, si tu les as toutes deux appréciées, c’est qu’il y a un dénominateur commun.

Ce dénominateur commun, c’est ta motivation profonde ou le fameux « pourquoi » de Simon Sinek.

Dès lors, demande-toi qu’est-ce qui dans les expériences dont tu gardes de bons souvenirs t’a motivée ? Nul besoin d’aller chercher bien loin. Parfois, cela peut être simplement le besoin de se sentir utile aux autres ou une chose en laquelle tu crois fermement.

 

Critère 5 : Un rapport points positifs/points négatifs

Une fois que tu as éclairci les critères précédents, il faut évaluer le rapport « points positifs/points négatifs » du job. Ça revient tout simplement à se demander s’il y a plus de points positifs que de points négatifs.

Si le ratio est 70% de points négatifs et 30% de points positifs, ce n’est pas la peine de postuler à l’offre.

En conclusion

Avoir une vie professionnelle rêvée où tous les voyants sont au vert, ça n’existe que dans les films. Attendre de trouver le job de rêves pour être sûre d’être heureuse et motivée dans ta vie professionnelle n’est pas la solution.

Tu peux être épanouie même si tu ne coches pas tous les critères du job idéal, alors plus d’excuses pour rester dans l’immobilisme !

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